La presse écrite ou digital est la deuxième source d’informations des Ivoiriens. Une enquête diligentée par l’ANP est arrivée à cette conclusion. La presse écrite papier reste en souffrance.
Selon une enquête diligentée par l’Autorité nationale de la presse de Côte d’Ivoire (ANP) sur les sources d’informations des Ivoiriens, rendue publique, ce jeudi 27 juin 2024, au cours d’une cérémonie à Abidjan-Plateau, « 75,7% de personnes s’informent à travers la télévision, 73,7% à travers l’internet/la presse écrite digitale, 26,9% à partir de la radio, 20,9% via le bouche-à-oreille et 13,8% par le biais de la presse écrite papier ».
La presse en ligne dépasse la presse écrite papier
Ces conclusions ont été obtenus à la suite de l’enquête « Comment les Ivoiriens s’informent ? », menée sur la période du 7 au 15 janvier 2024, dans 5 communes d’Abidjan et 12 villes de l’intérieur. Fait majeur, l’information par internet/presse écrite digitale occupe la deuxième place (73,7%) derrière la télévision (75,7%). La presse écrite papier continue sa descente aux enfers. Elle est la dernière source par laquelle les Ivoiriens s’informent, avec 13,8%.
Le printemps de la presse écrite papier des années 90-2000 est désormais loin derrière nous, internet ayant bousculé toutes les habitudes de consommation de l’information. D’ailleurs, l’initiateur de cette enquête, le président de l’ANP, Samba Koné, a expliqué qu’elle a été menée en raison « du marasme que la presse imprimée vit aujourd’hui ». « Une vingtaine de quotidiens et autant d’hebdomadaires ont produit un chiffre d’affaires en vente de 546 millions de FCFA en 2023 contre 6 milliards en 2011 », a-t-il déploré. La raison est toute simple : la mévente des journaux. Celle-ci est, à son tour, causée par la vulgarisation d’internet/réseaux sociaux grâce aux smartphones… LIRE LA SUITE.