Le directeur général de l’ONECI, Ago Christian Kodia, a partagé l’expérience ivoirienne du système d’identité, lors de la 10ème assemblée générale de ID4Africa, au Cap, en Afrique du Sud. Ce système qui, selon lui, est un puissant outil d’inclusion des réfugiés et apatrides.
Au Cap, en Afrique du Sud, le directeur général de l’Office national d’identification de Côte d’Ivoire (ONECI), Ago Christian Kodia, a exposé devant de ses pairs africains, à la 10ème assemblée général d’ID4Africa, le 24 mai 2024, les démarches entreprises par sa structure en vue d’inclure les réfugiés et les personnes apatrides dans les systèmes d’identité nationaux.
Enregistrement biométrique de chaque individu
Dans le détail, il a révélé qu’en tant qu’organe en charge de la mise en place du Registre national des personnes physiques (RNPP), l’ONECI assure l’enregistrement biométrique de chaque individu, qu’il soit ivoirien, non-ivoirien ou en transit en Côte d’Ivoire pour aboutir à l’attribution du Numéro National d’Identification (NNI), identifiant unique attribué à un individu à vie.
Le NNI apparait, dès lors, comme un outil précieux pour traiter les situations des réfugiés et des personnes apatrides puisqu’il permet aux uns d’obtenir des cartes de réfugiés, et aux autres des Cartes nationales d’identité (CNI) ou des cartes de résidents. Ces titres sécurisés leur attribuent, au final, une reconnaissance juridique et l’accès aux services essentiels. Bien entendu, rassure le directeur général de l’ONECI, ce processus se tient avec le soutien du ministère de la Justice, représenté à l’assemblée générale d’ID4Africa par Paul Koreki, conseiller technique, et la collaboration du ministère des Affaires étrangères…LIRE LA SUITE.