Inclusion financière, pour quoi la crise sanitaire COVID-19 va accélérer la digitalisation des paiements ? C’est Ismahill Diaby DG de visa Afrique de l’Ouest et Centrale Francophone et Lusophone qui a pu donner des éléments de réponses à cette problématique.
Accélérer la digitalisation des paiements en Afrique
La crise sanitaire actuelle va accélérer la digitalisation des paiements, a selon Ismahill Diaby, Directeur général du Groupe Visa Afrique de l’Ouest et Centrale Francophone et Lusophone, au cours d’une conférence tenue, récemment, à Abidjan-Plateau le 08 août 2020.
Relance de l’inclusion financière après la crise sanitaire Covid-19
Dans son intervention, Ismahill Diaby a indiqué que bien avant cette crise, il y a quelques années, Visa avait déjà commencé à partager avec l’ensemble des banques de la région ouest africaine notamment de l’UEMOA et d’Afrique centrale une feuille de route digitale, afin d’aller à une cadence plus accélérée vers la digitalisation des paiements, parce que le monde entier était en train de suivre cette voie et qu’il était important pour l’ Afrique de se mettre au diapason du reste du monde.
«Aujourd’hui, la crise que nous traversons montre l’importance de la transformation digitale pour notre économie et les opportunités qu’elle peut créer», a-t-il dit.
Selon Ismahill Diaby, après cette crise sanitaire, il y aura une véritable révolution en matière de paiement.
«Nous ne disons pas que le cash va disparaitre mais la tendance sera clairement au renforcement de la digitalisation. Avec les habitudes de consommation modifiées, les habitudes de paiement vont forcément évoluer aussi et ce, au détriment de l’espèce.
De plus en plus, nous allons voir l’utilisation de nouvelles technologies comme modes de paiement comme le téléphone mobile, la carte virtuelle et bien d’autres, ce qui ne peut qu’être bénéfique pour les États car entre autres, la production et le transport des billets coûtent extrêmement cher et le paiement digital ne pourra apporter que plus de transparence dans les transactions financières et aider à une meilleure formalisation de nos économies », a laissé entendre l’ex-cadre de la BICICI.
Lire la suite ici