Zoom sur la 11ème édition du FEMUA - Festival des musiques urbaines d’Anoumabo
Zoom sur la 11ème édition du FEMUA - Festival des musiques urbaines d’Anoumabo

Zoom sur la 11ème édition du FEMUA – Festival des musiques urbaines d’Anoumabo

Zoom sur la 11ème édition du FEMUA – Festival des musiques urbaines d’Anoumabo. Après le concert de Korhogo, dimanche, avec notamment l’entrée des Magiciens, le Festival 2018 referme ses portes pour ainsi donner rendez-vous à l’édition 2019.

Concerts du FEMUA 2018 : Un week-end de « feu » à l’Injs !

Samedi 21 avril 2018. Il est 21h, déjà les Abidjanais sont massés à l’entrée principale de l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs) à Abidjan-Marocry, où se tient la 2ème soirée des concerts géants de la 11ème édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua). Faire la queue pour accéder au lieu serait fastidieux. L’on s’approche ainsi des forces de l’ordre, qui après avoir vérifié les badges acceptent d’ouvrir des barrières pour frayer un chemin aux hommes de médias, à l’insu des jeunes.

Après avoir passé toutes les formalités, c’est-à-dire les palpations à l’extérieur comme à l’intérieur et le contrôle au portique, l’on franchit enfin l’espace réservé au concert. Un espace qui devenait exiguë, vu qu’au fur et à mesure les populations affluaient. Ce lieu à l’origine plus grand que celui d’Anoumabo est réduit par les nombreuses buvettes, restaurants et les différentes autres installations de partenaires.

21h30, le premier artiste de la soirée, Guy-christ Israël, monte sur scène. Pendant près d’une heure il exécute, avec un accompagnement assuré par le public, quelques titres de louange à Dieu. Histoire de rendre grâce au seigneur pour la suite du concert. Un intermède de 30 minutes est mis à profit par le comédien En K2K pour gratifier les festivaliers de blagues. Il fait ensuite place à la Béninoise, Zeynab. A la surprise générale, un groupe de jeunes, lors de sa prestation, lève des affiches sur lesquelles est inscrit : « fan de Zenab, je suis ». Elle leur fait plaisir, avec son rythme du terroir béninois. A sa demande, l’un des fans monte sur le podium pour « zouker » avec l’artiste. Celle-là qui dit connaitre la Côte d’Ivoire parce qu’elle y est née et a même fait le lycée moderne d’Attécoubé (Abidjan) fait passer un message pour saluer la mémoire du petit Bouba assassiné.

Il est exactement 23h27, lorsque Luckson Padeau, le « gardien du temple » de la musique tradi-moderne, celui-là qui cumule 35 ans de carrière et à son actif 20 albums, fait son entrée. Il enchaine, avec ses danseuses traditionnellement vêtues, 7 titres sans discontinuer et ce, à la grande joie des fans qui eux aussi répliquent en chantant et dansant. Certains parmi eux, plus excités, sautent des barrières pour, disent-ils, être plus près de l’artiste. Débordée, la police arrive tout de même à les maitriser et remettre l’ordre. Avant de prendre congé de ces fans, après 45 minutes de prestation au son du Laba Laba, Luckson lance des mots à l’endroit des jeunes les sensibilisant face au défi de la lutte contre l’immigration clandestine.

Comme annoncé, le très attendu Lokua Kanzan prend le crachoir à partir de minuit. Il exécute quelques titres de ses nombreux albums. La reprise de ses chants s’avère peu lourde et difficile pour certains jeunes, en raison de la fleur de l’âge. Quand viennent les chansons mieux connues comme « Plus vivant » et « I believe in you » pour les réveiller un tant soit peu. Avant, les 4 Gaous apparaissent sur scène. Ils sont suivis des filleuls de Lokua coachés dans le cadre de l’émission « The Voice ». Ensemble, chantent avec le soutien du public pour souhaiter Joyeux anniversaire au « doyen » qui soufflait ce jour sa 60ème bougie. Le Congolais très émus, revient surtout pour non seulement dire merci aux Ivoiriens mais aussi dédier 3 chansons à Papa Wemba qui a tiré sa révérence sur la scène du Femua.

A sa suite, les plus jeunes tels que le Français Soprano, l’Ivoirienne Dobet Gnahoré et la Nigériane Yémi Aladé se succèdent, maintiennent la population dans le show jusqu’à 5h30.

Avant ces grandes stars susmentionnées, d’autres et non des moindres comme les Ivoiriens La Tigresse Sidonie, les Leaders, Kedjevara Dj et les Maliens Bouillé Koité, Sidiki Diabaté ainsi que le Burkinabè Bil Aka Kora ont ouvert le bal le vendredi à l’Injs. Après le concert de Korhogo, dimanche, avec notamment l’entrée des Magiciens, le Festival 2018 referme ses portes pour ainsi donner rendez-vous à l’édition 2019.

Source: Fratmat.info

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