Une semaine à Accra rencontre avec Charlette Desire une geekette  ivoirienne 2
Une semaine à Accra rencontre avec Charlette Desire une geekette  ivoirienne 2

Une semaine à Accra rencontre avec Charlette Dezie, une geekette  ivoirienne

Cette semaine à Accra Ghana nous avons rencontré Charlette Dezie, la geekette-blogueuse TIC ivoirienne. Elle a quitté Abidjan depuis quelque temps pour le programme de formation MEST à Accra.

Pour ceux qui ne savent pas Charlette Désirée (Charlette Dezie) est l’une des étoiles montantes, des jeunes filles qui s’intéressent à la thématique de TIC et aux questions de l’entrepreneuriat dans le secteur numérique.

1 Hello Charlette peux-tu te présenter à nos lecteurs?

Hello Abou, je suis N’Guessan Charlette, jeune femme ivoirienne passionnée de technologie. J’ai un parcours purement scientifique, avec un BAC+2 en système électronique et informatique en plus d’une licence en réseau et génie logiciel. Je suis une geekette, passionnée de blogging, d’entrepreneuriat et de leadership.

Naturellement je suis membre actif de plusieurs communautés tech en Côte d’Ivoire (Frogans community, Femme & TIC, Women techmakers , Communauté open source, etc… ) et alumni YALI Dakar.

2 C’est quoi ton actualité actuellement ?

Je suis actuellement entrepreneur en formation à MEST (Meltwater Entrepreneurial School Technology) Accra, Ghana. Dans le même temps, je gère les activités liées a mon blog et mes communautés tech.

3 Parle-nous du programme MEST pour lequel tu nous as quittés à Abidjan pour Accra ?

MEST est une école d’entrepreneur ayant pour objectif de créer des entreprises logicielles par les Africains et pour l’Afrique. Le programme MEST est focus sur les formations en développement de logiciel, business et communication.

Une semaine à Accra rencontre avec Charlette Desire une geekette  ivoirienne
Une semaine à Accra rencontre avec Charlette Desire une geekette  ivoirienne

MEST c’est 5 pays d’Afrique (Nigeria, Ghana, Kenya, Afrique du Sud et Côte d’Ivoire) réunis pour apprendre et proposer des solutions viables après 1 an de formation. C’est avoir aussi un réseau professionnel pour trouver du financement pour sa start-up ou se faire incuber dans l’un des incubateurs de Meltwater.

4 Qu’est-ce qui t’a poussé à t’intéresser à la blogosphère et l’entrepreneuriat dans le numérique et ce que cela t’apporte aujourd’hui ?

Mon coup de foudre pour le monde digital ne date pas d’aujourd’hui. En effet, ma passion pour le blogging est liée à celui de la technologie et mon envie d’apprendre et de partager.

Lire aussi: Les métiers du web un potentiel en devenir en Afrique

Pour l’entrepreneuriat, c’est plus cette envie de voir du changement, d’innover et de contribuer au développement de l’Afrique. Lorsque tu aspires au meilleur, il faut créer ce meilleur. C’est aussi cet esprit d’entrepreneurial qui fait prendre conscience des problèmes et trouver des solutions.

On le sait tous, entreprendre c’est dire oui au ‘risque’ et voir la force que cache le mot échec’ tout en pensant ‘réussite’.Une aventure passionnante je dirais.

Je ne peux que dire merci a Dieu de m’avoir guidé et faire prendre conscience très tôt des opportunités que nous offre le numérique. Car aujourd’hui c’est avec une grande satisfaction à travers des compétences acquises en plus d’un bon réseau professionnel cela grâce au numérique ce qui me permet de faire face à ce nouveau challenge de  femme entrepreneuse numérique en Afrique.

5 Quel est ton meilleur souvenir entant qu’une geekette parmi les geeks?

J’en ai tellement de meilleurs souvenirs qu’il est difficile pour moi de qualifier le meilleur des meilleurs. l’une de mes expériences que je trouve plutôt drôle c’est le fait que les gens ont tendance a t’attribuer des statuts en fonction de l’apparence.

Il m’est arrivé plus d’une fois d’être en compagnie de mes amis geeks et d’être confondue a celle qui accompagne le groupe non comme étant informaticienne. C‘est toujours avec fierté que je réplique ‘au fait je suis aussi informaticienne et nous ne sommes pas en avril’ .lol

 

6 Penses-tu que le numérique est avantage pour les jeunes filles en Afrique et pourquoi ?

Oui je le pense, parce que le numérique est le secteur le plus rentable en matière de création d’emploi et entrepreneuriat. Ne pas s’empreignez des outils technologie est un grand handicap pour nous jeunes diplômes en entreprise.

Lire aussi: Les 10 meilleurs métiers du web qui seront incontournables

Je dirais aussi que l’Afrique évolue au regard des innovations nées dans certains pays d’Afrique. De ce fait, j’invite la jeunesse africaine en particulier les jeunes filles qui sont encore minoritaires dans ce secteur à s’intéresser aux métiers du numérique qui est facteur de création d’emploi et d’entrepreneuriat.

Vous pouvez lire aussi: Charlette Dezie: « la technologie est le pilier du développement en Afrique ».

Un dernier message à faire passer sur la place des jeunes filles dans le secteur digital en Afrique?

Je pense avoir dit l’essentiel plus haut. Pour conclure, il revient à chacun de prendre conscience des enjeux et des opportunités que le numérique nous offre. Soyons le changement que nous souhaitons voir.

Zoom sur Raïssa Banhoro lauréate de RFI Challenge App Afrique 2017

A l’image des jeunes filles comme Charlette Dezie, Raïssa Banhoro et autres Abidjan confirme bien son statut de capitale Africain des Geek-technophiles  et tech-entrepreneurs, la désormais capitale Africain des web-influenceurs.

Dans le même temps nous profitons pour dire bon vent à Charlette Dezie et à tous nos amis qui sont du côté d’Accra pour le programme MEST.

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