L’Afrique digitale! Interview d’Abou Kamagaté (Aboukam) dans le magazine Forbes Afrique sur les métiers du web, un potentiel en devenir en Afrique. En tant qu’un des acteurs du web2.0 en Côte d’Ivoire.
Les entreprises africaines à l’ère du numérique
«Nous sommes à l’ère du numérique, mais, ici, en Afrique francophone, une grande partie des entreprises ou des organismes ne disposent pas encore d’un site web ni d’une véritable stratégie numérique.
Or, si vous n’avez pas de site en 2016, c’est comme si vous n’existiez pas du tout. Et si vous êtes mal référencé dans les moteurs de recherche Google, vous n’allez jamais atteindre vos objectifs».
Les métiers du web de plus en plus important en Afrique
«Pour booster leur croissance, les entreprises africaines locales accordent progressivement une place de plus en plus importante aux métiers du web.
Cela constitue un marché potentiel pour les agences digitales qui sont en train de fleurir dans nos pays et un gisement d’emplois pour les community managers, les concepteurs web et les consultants indépendants, les web-rédacteurs et web-marketeurs se frottent les mains », explique l’Ivoirien Abou Kamagaté, ex-webmaster, administrateur de sites web d’un groupement de coopératives et entrepreneur web indépendant depuis 2013.
« Mon activité quotidienne consiste essentiellement à donner de la visibilité aux entreprises et aux marques » Abou Kam
Outre son blog professionnel – aboukam.net – et ses services associés, il a lancé en 2015 avec des amis entrepreneurs des services web (hébergement, référencement, communication digitale, e-commerce, formation). « Mon activité quotidienne consiste essentiellement à donner de la visibilité aux entreprises et aux marques », lâche-t-il.
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Le web n’est pas une histoire de technologie, mais de stratégie
« Certains entrepreneurs finissent par comprendre que le web n’est pas une histoire de technologie, mais de stratégie de ciblage sur les moteurs de recherche et les réseaux sociaux›», corrobore Abou Kamagaté. « Les grandes entreprises ou agences de communication digitale qui ont pris l’initiative de recruter les premiers community managers ont connu un succès considérable à travers leur communication en ligne, donc des retours sur investissement.
Les entreprises locales en quête de croissance et qui ne veulent pas ou plus se faire distancer par leurs concurrents recherchent désormais ce type de profil dans notre pays. Les propositions d’embauches directes fleurissent sur le web ivoirien. »
Bref, vous pouvez lire l’intégralité de cette enquête, rendez-vous à la page 86 du magazine Forbes Afrique du numéro de Mars 2016, en vente ICI.
Crédit photo Alex Coulibaly